Test semi-automatisé d'intégration

Test semi-automatisé d’intégration

Un test semi-automatisé d’intégration est un test d’intégration dans lequel une partie du flux (préparation, orchestration, exécution, collecte des résultats) est réalisée par des outils d’automatisation, tandis que certaines actions ou évaluations (contrôles visuels, décisions, validations contextuelles) restent manuelles. L’objectif est d’évaluer les interactions et interfaces entre composants, sous-systèmes ou systèmes, tout en optimisant l’effort quand une automatisation complète n’est pas encore possible ou rentable.

Ce qui est typiquement automatisé :

  • Provisionnement d’environnement, déploiements, données de test.
  • Appels API/contrats, mocks/stubs, drivers d’intégration.
  • Vérifications déterministes (codes de statut, schémas, messages).
  • Journalisation, collecte d’artefacts (logs, traces, captures).

Ce qui reste souvent manuel :

  • Contrôles visuels (UI, PDF, rapports), validation métier contextuelle.
  • Diagnostic d’anomalies d’intégration, décisions d’acceptation.
  • Ajustements ponctuels d’environnement ou de données complexes.

Bonnes pratiques :

  • Définir clairement les étapes automatisées vs. manuelles et l’oracle de test.
  • Stabiliser les dépendances (virtualisation de services) et données réutilisables.
  • Intégrer dans l’intégration continue avec points d’arrêt humains si nécessaire.
  • Mesurer le taux d’automatisation, la couverture des interfaces et la fiabilité (flakiness).

Bénéfices : accélère l’exécution répétitive, améliore la traçabilité et la reproductibilité, tout en conservant le jugement humain là où l’automatisation est fragile ou coûteuse.